Une personne de confiance restée à terre
connait votre itinéraire, votre navire et l’heure de retour.
√ Il est indispensable d’informer un proche à terre de votre programme de navigation, même pour un trajet court. Cette personne a le descriptif de votre équipage, de votre bateau et connait l’heure de retour à partir de laquelle, sans nouvelle, elle pourra donner l’alerte au CROSS (téléphone 196).
√ L’importance de connaître votre zone de navigation et votre bateau peut s’avérer déterminante pour les secours en cas de recherche ou de sauvetage. Pour vous et votre second à bord, une réelle connaissance du navire, de son équipement et de votre équipage l’est tout autant, à ne pas oublier !
√ Prévenir, c’est aussi anticiper sur d’éventuels aléas ou petits problèmes. Ceux-ci peuvent vite en mer devenir d’importants soucis amenant vers des situations à éviter. L’anticipation restera donc toujours le meilleur remède, tant au niveau d’un petit souci d’ordre humain que d’un aléa mécanique.
√ Le mal de mer se conjugue avec le froid, l’inquiétude et la fatigue. En plus d’une déshydratation réelle, on augmente le risque d’hypothermie. Porter loin son regard à l’horizon peut s’avérer utile. Prévenir le mal de mer par des traitements médicamenteux préventifs efficaces peut être aussi indiqué.
√ Une panne mécanique, de moteur ou de barre, peut rapidement rendre le navire ingouvernable. La mise en place du mouillage est alors à mettre en œuvre sans tarder pour contrer une dérive qui drosserait le navire à la côte ou le mènerait plus au large. La nature des fonds devient alors secondaire.